Le wax une riche idée venue d'Indonésie

Publié le par leblog-afrikan-art

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 DSCF2927 (800x600)DSCF2928--800x600-.jpgRéalisés dans un tissu en coton de qualité, les wax servent principalement et traditionnellement à la confection de vêtements africains. La France, cette année, l'a découvert. Il est devenu très tendance et de nombreux stylistes de mode l'utilisent pour confectionner toutes sortes de créations, toujours plus colorées. 

Afrikan-Art.com est une boutique qui ambitionne de proposer à ses visiteurs un large choix de tissus africains. Nous nous devions, évidemment, de réserver une place de choix aux wax, célèbres imprimés africains. Mais, notre choix n'est qu'une sélection... infime gouttelette dans un océan multicolore. Nous avons choisi pour vous des pagnes (1,80 m x 1,20 m et 4 m x 1,20 m) et des objets de tissu réalisés dans un atelier d'artisans de Bamako au Mali. Il existe tellement de dessins de wax en circulation ; et le roulement est tel chez les fournisseurs que cet atelier ne peut nous garantir de retrouver deux fois le même motif, c'est la rançon d'un succès jamais démenti depuis près de deux siècles.

Le wax (cire en anglais) est né avec l'arrivée des Européens en Afrique de l’Ouest. Au XIXe siècle, alors que des révoltes incessantes secouaient l'Indonésie, les Hollandais qui y étaient installés ont décidé recruter et former des mercenaires africains pour rétablir l'ordre. C’est ainsi que les hommes du royaume Ashanti, au Ghana, sont allés combattre à Bornéo et à Sumatra d'où ils revinrent avec quantité de batiks indonésiens. Ces tissus eurent rapidement un succès énorme auprès de l’aristocratie et aussi du peuple Ashanti.

Les Hollandais, qui se sont évidemment très vite aperçus du profit qu’ils pouvaient tirer de la situation ont installé en Hollande des usines dont le seul but était d’inonder l’Afrique de l’Ouest de pagnes inspirés du modèle indonésien et fabriqués selon la technique de la cire perdue.

Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest ont également créé des usines de fabrication de wax pour rivaliser avec les hollandais, comme : SODATEX au Dahomé (aujourd’hui SOBETEX : Société Béninoise de Textile) ; UNIWAX en Côte d’Ivoire ou encore SOTIBA SIMPAFRIC au Sénégal…

Aujourd'hui, l'engouement pour ce tissu africain ne se dément pas à un point tel que de nombreux jeunes africains  prennent des cours de dessins afin de proposer de nouveaux motifs aux sociétés de textile.

Publié dans Artisanat Mali

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